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14-Education citoyenne    

Je ne m’attarderai pas sur la définition de la citoyenneté, qui sera l’objet de l’intervention du représentant de l’ONM René Lehman.
L’école est certes perçue comme le lieu de la transmission de la connaissance, lecture, écriture, … ; mais ce doit être aussi celui de l’apprentissage de la citoyenneté et du partage des valeurs de la République : bien sûr liberté, égalité, fraternité, mais aussi laïcité, justice, refus des discriminations. Naturellement, il existe un acquis familial, aussi disparate soit-il selon les cultures et le niveau social ; mais de ce brassage doit résulter un socle commun.
Comme l’exercice de la citoyenneté peut être parasité par des problèmes de déficit linguistique, l’apprentissage des « mots pour le dire » est donc tout d’abord essentiel.
L’éducation, au sens le plus large, complète cet acquis de base.
Dès la maternelle, chaque enfant doit apprendre l’écoute et le respect de l’autre, l’autonomie, la responsabilité, la solidarité et la tolérance ; il découvre donc des règles de vie adaptées à son âge.
A l’école primaire commence à se forger la conscience de l’appartenance à la communauté des hommes, ce qui exige de se plier à une discipline collective. Dans cet esprit, des débats ont été institués par les programmes de 2002 : on peut donc analyser le règlement Intérieur de l’école ; on peut envisager la participation aux conseils municipaux pour enfants pour les plus âgés ; on peut s’intéresser à la gestion de la coopérative de la classe. Les enfants vont comprendre que les contraintes de la vie en société sont les garants de leur liberté.
L’éducation à la citoyenneté se partage en éducation civique ( connaissance des institutions ), et éducation au civisme ( valeurs morales universelles, règles de politesse ).
Il faut susciter la participation des élèves car ce sont des citoyens actifs ; on doit développer l’interaction entre eux. L’idéal est la mise en route d’un projet émanant de la classe : il permet d’abord la recherche, puis l’expression des idées, et le débat lors du choix ; ensuite il exige le fonctionnement démocratique, le partage, puis l’avancée commune vers la réalisation.
On a rencontré ici quelques bons exemples :
      * travail avec débat sur la charte de la laïcité
      * sensibilisation au handicap
      * le déroulement des âges de la vie.
C’est ici qu’interviennent éventuellement des associations dont une partie importante de leurs objectifsest l’aide à la jeunesse : prix du civisme, agir pour les autres, concours et aides financières.
Le principal intéressé par l’apprentissage de la citoyenneté est l’élève ; cet élève est là, en classe, avec son identité, son monde intérieur, son devenir de citoyen. Il faut tout lui apprendre : ses droits et ses devoirs, l’exercice de la citoyenneté, et même le risque de sortie de la citoyenneté. C’est un bel enjeu pour ses enseignants, et une belle récompense lorsque le succès de l’apprentissage devient évident, comme nous le fêtons aujourd’hui.


Pierre PICHEREAU

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